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#1 Re : Gestion d'une laverie » Clause de non Concurence pour notre activitée ( vente laverie) » 12-10-2011 10:46:38

st louis 78 a écrit :

Pourquoi ne pas dire tous simplement j'ai rien compris a ce que vous avez écrit  au lieu de dire "lisible" toujours s'exprimer avec des sous entendus ....
Vous dites tardif ! Celas arrive que ma clientèle vienne chercher ces affaires au bout de trois mois ces par pour celas que leur fait des réflexion Moi je tient un commerce Il faut être diplomate je pense avant tout
ces surtout une question deducation

J'ai tout à fait compris ce que vous avez écrit et la remarque ne s'adressait pas à vous mais à "chrisperpi' dont je reprenais ironiquement le vocabulaire. Mais tout cela n'a plus d'importance aujourd'hui.


Bon courage dans vos recherches quant à la question que vous vous posez et aurevoir.

#2 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » De mes interventions et de l'ingratitude dont elles font l'objet.... » 12-10-2011 10:42:42

admin a écrit :

Je prend le temps de la réflexion...

NE PERDEZ PAS DE TEMPS AVEC TOUT CELA!


Je viens de montrer mes contributions sur le forum à une collègue ce matin et elle salut les synthèses que j'ai pu fournir sur les questions traitées tout en me faisant remarquer qu'elle m'avait prévenu, ce qui n'est pas faux.


Que chacun fasse comme il l'entend, quant à moi je regagne mon statut de simple lecteur sur le forum et dès que j'aurai le temps je vais m'employer à retirer l'ensemble de mes contributions du forum de manière à alléger celui-ci, en invitant celles et ceux qui m'ont cité à faire de meme.


+1chrisperpi
+1chrisperpi
+1chrisperpi
+1chrisperpi
+1chrisperpi


Admin, désolé pour le temps passé à faire le sondage "statut" et si je pouvais je remonterais dans le temps pour éviter de vous mettre à contribution. Mais si il y a deux choses que j'exècre dans la vie c'est l'AFFABULATION et l'INGRATITUDE.


Excusez moi chrisperpi - et tous ceux qui pensent comme lui - pour la gene occasionnée et d'ailleurs je vous souhaite tout la réussite possible et imaginable dans le développement de votre commerce.


Salutations à tous et à toutes en remerciant celle et ceux qui ont apprécié mes billets....

#3 Re : Gestion d'une laverie » Clause de non Concurence pour notre activitée ( vente laverie) » 11-10-2011 19:37:49

st louis 78 a écrit :

Bonsoir et merci pour vos explications
PS: vous parler du vendeur ok mais quant et'il des descendent directement ou indirectement qui porte le meme Non ont'il le droit de monter une laverie eux aussi a coter de cette laverie

Merci de vos remerciement (tardif!!!) mais vous allez devoir vous passer de mes services. Je suis presque certain que d'autres forumers avisés pourront vous éclairer de manière "lisible" et efficace"....

#4 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » De mes interventions et de l'ingratitude dont elles font l'objet.... » 11-10-2011 19:26:11

hhorme a écrit :

(.....)je trouve doublement dommage que ce que je pense être une incompréhension entre vous deux  soit a l'origine de ce couroux, personnellement j'espère que tu reviendra sur ta décision de quitter le forum !!

Bsr;


Je trouve au contraire que nous nous sommes très TRES bien compris. La simple vue de contributions trop longues le débecte.


chrisperpi a écrit :

(....) ma personne (......) a surement beaucoup plus contribuer à ce site que vous même (....)

En suivant votre logique, je suis de ceux qui pensent que les contributions doivent certes se COMPTER mais qu'il est plus judicieux de les PESER. Alors oui l'arithmétique vous donne raison avec vos 800 posts de ce jour. Mais qu'en est t-il au niveau de la pesée???????


Je prends votre contributions au post "Loi Gayssot:Aie" [http://www.malaverie.net/forums/viewtopic.php?id=4733]


Ecolowash a écrit :

Bonjour à tous,
au mois de mai, j'ai vendu des machines et l'acheteur s'est chargé du transport.
Je viens de recevoir un coup de fil du transporteur, qui, n'ayant pu se faire payer par mon client, invoque la loi Gayssot pour me réclamer la note en tant qu'expéditeur !!!
Y'en a presque pour aussi cher que ce que j'ai touché des machines !!!
L'un d'entre vous a-t-il déjà vécu cette expérience, et comment s'en est-il sorti ?

Votre réponse


chrisperpi a écrit :

ben il a raison vis à vis de la loi, essaie de joindre ton acheteur afin de trouver une solution rapide, à défaut le transporteur peut aussi bien poursuivre l'expéditeur que le réceptionneur, qu'il soit donneur d'ordre ou non....


L'apport est peu probant parce que je suis persuadé qu'ecolowash y avait déjà pensé sans compter qu'à part lui envoyer des gros bras pour l'intimider le type décidé à ne pas payer ne paiera pas. Par aileurs, vous vous abritez derrière la présence d'une loi que vous ne connaissez sans doute meme pas en détail pour tirer des conclusions hatives. Or c'est pas parce qu'une loi dit que A pourra demander à B de payer dans une hypothèse C, que ce fameux moment C venu, B ne pourra pas échapper au paiement!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Si vos 800 posts sont de cette nature alors je pense que vous auriez pu en faire l'economie. Je m'arreterai là de peur de verser dans une guerre des boutons car j'ai vraiment passé l'age.


hhorme a écrit :

pour ma part je te remercie infiniment saliss pour l'apport que tu fais sur ce forum , car j'en apprend  à chaque voyage, j'apprécie aussi chisperi pour ses interventions (.....)

+1 pour la tentative de médiation, je sais que ça partait d'un bon sentiment!!!!!

#5 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » De mes interventions et de l'ingratitude dont elles font l'objet.... » 11-10-2011 19:01:38

chrisperpi a écrit :

et be si on ne peut même plus donner son avis....

Je vais donc continuer un peu plus loin, votre dédain par rapport à ma personne qui a surement beaucoup plus contribuer à ce site que  vous même montre votre suffisance.
N'hésitez pas à vomir votre prose que je serai le premier, mais surement pas le dernier à occulter complétement.

Pour moi le sujet est clos.

Vous revendiquez une liberté d'expression que vous me refusez partiellement en critiquant la longueur de mes posts.


Je n'ai aucun "dédain" pour votre personne ni aucune "suffisance", j'ai simplement du mal à intégré votre démarche, pourquoi lire des posts que vos considérez comme imbuvable au lieu de vous contenter de ne pas les lire ??????????????????????????????


En outre je remarque que vous ne faites meme pas l'effort d'etre cohérent avec vous meme puisque précédemment je n'étais qu'un plagieur qui se contentait de "recopier des pans entiers de bouquins" et que maintenant vous déclarez "n'hésitez pas à vomir VOTRE prose", ce qui signifie que je suis bien l'auteur de mes interventions.


Faites donc en sorte d'avoir 5 forumers qui indiquent "+1Chrisperpi" et je stopperai tout la seconde d'après.

#6 Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » De mes interventions et de l'ingratitude dont elles font l'objet.... » 11-10-2011 13:32:43

saliss
Réponses : 14

Bjr à tous et à toutes;


Mes interventions à caractère juridique ne sont destinées qu'à celles et à ceux qui désirent un éclairage sur le ou les points que je traite, lesquels sont bien entendu en rapport direct avec le secteur des laveries libre-service. Je mets un point d'honneur à offrir des informations pratiques et exploitables, sur le terrain, par les exploitants désireux de le faire, le tout parce que mon expérience profesionnelle m'a convaincu que l'une des causes des difficultés des entreprises n'est autre que la mauvaise connaissance des règles juridiques et comptables.


Comprenant que la lecture de développements conséquents puisse rebuter quelques forumers, je mets un point d'honneur à les sectionner en petis morceaux que je prends la peine d'intituler en sorte que le forumer peut, le cas échéant, se contenter de ne lire que les développements qui l'intéressent dans le cadre de la question traitée plus généralement.


Malgré mes efforts, j'ai pu constaté qu'un certain nombre de forumers font preuve d'une certaine ingratitude, soit qu'ils se plaignent de la longueur des interventions (Je pense à Chrisperpi), soit qu'ils ne prennent meme pas la peine de dire "merci" (je pense en particulier à ST louis78 qui n'a meme pas pris la peine de m'adresser de remerciement dans le cadre du post "clause de non-concurrence" ou dernièrement dans celui du post "assemblée générale ordinaire annuelle") soient qu'ils lancent des accusations de plagiat sans fondement (je pense encore à Chrisperpi)


De nombreux collègues de bureau m'avaient mis en garde contre la démarche de fournir des renseignements juridiques gratuitement sur internet en faisant notamment état de l'ingratitude des gens. Plus le temps passe et plus je commence à comprendre leur point de vue.....


Par égards pour tout ce que forum m'a apporté (à moi et à mes associés), je vais pondre l'étude sur les "statuts juridique" et arreter de poster des contributions juridiques sur ce forum.


J'ajoute meme que celles et ceux qui ne veulent pas de cette étude peuvent le signaler sur ce post en se ralliant à l'avis de "Chrisperpi" en indiquant "+1", dès le 5ème j'annulerai la contributions à venir en m'excusant auprès de "admin" pour le travail qu'il a fait......


Je n'ai rien à gagner à tout cela ni ARGENT, ni AVANTAGE EN NATURE, ni RECONNAISSANCE, ni meme satisfaction morale parce que je pense avoir apporté au forum au moins autant que celui-ci m'a apporté.


"Il y a des hommes que la nature a formés purement ingrats. L'ingratitude fait le fond de leur naturel:tout est ingrat en eux; le coeur ingrat, l'ame ingrate.". Mr de St Evremond sur les ingrats


A bons entendeurs.

#7 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » coup de gueule » 11-10-2011 12:51:02

hhorme a écrit :

disons que saliss ici apporte une démonstration LUMINEUSE si je puis dire, c'est que pour s'y retrouver dans la fiscalité française il faut être EXPERT au minimum, c'est vrai qu'il me faut lire au moins 2 ou 3 fois pour comprendre certains termes , mais c'est très bien ! c'est comme ça qu'on progresse wink , et aussi le juridique ne permet pas les aproximations! (.....)

Bjr Hhorme;


Le juridique comme toute discipline technique ne permet pas les approximations. Je déplore qu'un certain nombre de personnes ne puissent pas l'intégrer et se montrent d'une ingratitude et d'une mauvaise foi caractérisée.


Voilà un installeur qui pond une étude FOURNIE sur la thématique de l'emplacement d'un module de LLS et, pour marcher dans les pas de mon cher Honoré de Balzac, on le déclare un aristide, on lui offre des courronnes des encouragements.


Me voilà contribuant sur un certain nombre de thématiques avec des interventions de dimensions inférieures et on m'accable au moyen de la technique des "boules puantes" en me traitant de plagieur, sans d'ailleurs indiquer précisément les références de l'ouvrage que j'aurais pompé........


Je n'irai pas plus loin de peur de faire trop long et donc de devenir "illisible" pour reprendre les mots de "chrisperpi"!!!!!!!!

#8 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » coup de gueule » 11-10-2011 12:38:40

Bjr;


Mr de Saint Evremond avait jadis écrit, en ancien français, "il y a bien moins d'ingrats qu'on ne croit, car il y a bien moins de généreux qu'on ne penfe". Prenons donc garde, tous autant que nous sommes, à ne pas faire fuir les derniers généreux!!!!


chrisperpi a écrit :

saliss, je pense surtout que hhorme répond de façon succinte et lisible (...)

Entre une réponse succinte et lisible et une réponse juste, je suis plutot partisan de la seconde formule, à plus forte raison lorsque celui qui la donne fait l'effort, contrairement à ce que vous affirmez, d'exposer les éléments qu'il fournit de manière lisible (intitulés qui renseignent sur le contenu du mini paragraphes qui suit, saut de ligne.....)


chrisperpi a écrit :

saliss,(....) s'il vous plait, arrêtez de recopier des pans entiers de bouquins qui ne seront pas lu par les forumeurs, vos posts de longueurs exceptionnel sont tout simplement imbuvable (...)

J'ai déjà eu l'occasion de dire sur ce forum que mon grand-père avait pour habitude de dire jadis "Qui se justifie s'accuse" donc je me contenterai de deux remarques, à savoir qu'une "hirondelle ne fait pas le printemps" (ce n'est pas parce que mes interventions se présentent dans des formes identiques à celles qu'on retrouve dans un bouquins qu'elles ne constituent que des copier/coller) et surtout que vous n'etes pas obligé de lire ce que j'écris sur ce forum!


chrisperpi a écrit :

(....) qu'un point d'un post mérite développement, je le conçois, mais avoir un post qui dépeind toute la fiscalité immobilière française alors que hhorme ne parle que d'un point précis de celui ci... non (...)

Malgré tout mes efforts de synthèse je ne pourrais jamais réduire l'ensemble de la fiscalité immobilière française dans une dimension similaire à celle de ma précédente intervention. Bien au contraire, les éléments que j'ai communiqué ne constituent que les règles applicables aux dépenses de reconstruction.....


D'ailleurs, j'ai, un instant, envisagé de ne répondre que par voie de message privé à Hhorme mais cette démarche n'est pas conforme à l'esprit d'un forum......


chrisperpi a écrit :

Je trouve néanmoins vos interventions interressantes...

Merci de me passer de la crème après m'avoir soumis à vos foudres.

#9 Re : Infos et suggestions » Messages privés et "statut juridique" [à l'attention d'un modérateur] » 10-10-2011 21:04:35

admin a écrit :

Merci à tous de répondre wink

+1 et merci à toi pour le boulot accompli...

#10 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » coup de gueule » 10-10-2011 20:54:28

hhorme a écrit :

(....) cette injustice fiscale porte sur l'immobilier , qui n'a pas un jour rêvé de se retaper un appart ou une maison , pour la mettre en location et plus tard la revendre pour se faire un capital ???

voila comment ça se passe, vous achetez une vieille baraque, une ruine pas cher, admettons 45000 € , vous y passez tous vos week end a la refaire complètement (sans passer par une entreprise), plancher , toiture , chauffage , electricité etc etc , puis vous la mettez en location , même si vous y mettez 80000 € de matériaux , lorsque vous la mettrez en location , le fisc ne vous autorisera pas a déduire vos travaux du revenu locatif (qui est lui considéré comme un revenu pro) ,car le fisc considère que c'est de la reconstruction , donc c'est de la valeur ajoutée donc ce  n'est pas déductible , donc une fois que vous voyez ça vous dites , " ben tant pis je récupérerrai mes billes a la revente; he bien là aussi le fisc ne vous autorise pas a déduire les 80000 € de travaux car ce n'est pas une entreprise que les a fait ( même si les matériaux font marcher les usines et les revendeurs) , donc a ce que j'ai compris dans ce cas on calcule la rénovation de la manière suivante
on prend prix d'achat , on applique un coefficient de travaux de 20 % donc 45000+ 9000 on rajoute les frais de notaires (mettons 5000) et si la maison se revend disons 200000 la plue value s'applique sur 200000-45000-9000-5000 ,diminué aussi du taux d'inflation, alors qu'en réalité la baraque a couté 45000+80000+5000 plus 1 an de boulot! 

ainsi notre cher état refuse de déduire les travaux au moment de la location et aussi au moment de la vente comme s'ils n'avaient pas existé , dans notre cas précis l'état appliquera une plue value sur 71000 € de matériaux que vous aurez payé

alors c'est normal ça ??


Bonjour Hhorme;


Je crois comprendre votre "ras le bol" que j'ai d'ailleurs pu etre amené à partager, dans une certaine mesure, pendant les quelques heures qui ont suivi ma lecture du "Indignez-vous" de Stephane Hessel. Toutefois, je ne penses pas qu'on puisse, comme vous le faites, accabler la politique fiscale Française en bloc, en particulier s'agissant du régime de la fiscalité foncière.


Avant toute chose, le fait de "retaper" "complétement" la vieille "baraque" s'analyse juridiquement en la réalisation de travaux dit de "reconstruction" définis comme des travaux d'aménagement interne d'une importance telle qu'on abouti, de fait, à une reconstruction de l'immeuble bati, à savoir de la "baraque".


Ceci étant dit, je vais examiner la problématique du sort des dépenses de reconstruction d'abord dans le cadre de la location (I) puis dans celui de la revente (II), étant entendu que je me bornerai autant que possible à coller à votre cas, dans la mesure où, vous en conviendrez, le présent billet n'interessera que votre personne Hhorme.


I) LES DEPENSES DE RECONSTRUCTION A TRAVERS LE PRISME DE LA LOCATION DE LA "BARAQUE"


Si il existe un principe de non déductibilité directe des dépenses de reconstruction, pointé du doigt par Hhorme (A), la réalité est plus contrastée puisque de nombreux mécanismes permettent, de manière indirecte, de parvenir, à des dégrés divers, à la déduction souhaitée. (B)


A) La déductibilité proscrite


Par hypothèse, la mise en location intervient postérieurement à l'achèvement des opérations de reconstruction de la "baraque", condition sine qua non pour que le locataire puisse en faire un usage normal.


Les loyers versés par le locataire sont en principe imposés dans la catégorie des "revenus fonciers", après déductions d'un certain nombre de charges au rang desquelles ne figure pas, il est vrai, les dépenses de reconstruction. Sont néanmoins et par exemple déductibles, les dépenses d'entretien et les dépenses de réparations.


B) La déductibilité voilée


Certains dispositifs légaux viennent toutefois tempérer la rigueur du principe de non déductibilité. C'est d'abord le cas du régime dit "micro-foncier" (1) mais aussi, et surtout, de divers dispositifs visant à assurer la promotion de la mise en location d'immeuble bati destinés à l'habitation ou logements (2).


1) les vertus du "micro-foncier"


Applicable en présence de recette foncière au plus égal à 15 000 euros brut, le régime du "micro-foncier" repose sur l'idée à la mode du forfait. L'imposition s'y limite à 70% des recettes foncières, les charges, réelles ou non,  étant forfaitisée à hauteur du reliquat soit 30%.


Ainsi donc, le différentiel entre les charges réellement supportées et la contrevaleur des 30% de recette, constitue un gain qui vient partiellement compenser, année après année, l'absence de déductibilité directe des sommes engagées au titre des opération de reconstruction. Tout se passe comme si l'immeuble bati ("la baraque") et les sommes engagées dans le cadre de la reconstruction étaient amorties.


En tout état de cause, le tempérament est faible dans la mesure ou de longues années seront nécessaires pour parvenir à l'amortissement total........


2) dispositifs incitatifs à la mise en location;


Les dispositifs "Robien", "Besson" et "Perissol"* et surtout les avantages fiscaux qu'ils octroient à leurs bénéficiaires permettent, indirectement, d'arriver à une déduction plus significative des dépenses de reconstruction. La technique est là aussi celle du bon vieil amortissement des familles, la somme amortie intégrant:
- le prix d'acquisition de l'immeuble bati ("la baraque")
- les frais d'acquisition;
- sommes engagées au titre des opération de reconstruction: sont ici visés les différents couts des materiaux de construction achetés, à l'exclusion de la contrevaleur de la main d'oeuvre du travail personnel du contribuable/propriétaire!


L'amortissement est lui meme est calculé selon une logique voisine de celle de l'amortissement dégressif, le tout avec une efficacité variable:
- 65% de la valeur amortie au bout de 15 ans avec le dispositif "robien" (si pas de vente pas au préalable!
- 80% de la valeur amortie au bout de 24 ans avec le dispositif "Perissol" (si pas de vente au préalable!)


En pratique ces dispositifs se matérialiseront par un déficit foncier dans la mesure ou les recettes issues du montant annuel des loyers sera inférieur à la dotation annuelle. Le déficit foncier s'imputera alors sur l'ensemble des autres revenus du foyer fiscal du contribuable/propriétaire à hauteur de 10 000 euros environ, générant de fait une économie d'impot plutot sympa........


[* ces dispositifs ne sont ouverts que sous conditions strictes, au premier rang desquelles figurent la date d'acquisition de l'immeuble bati ou "baraque" pour reprendre le mot d'Hhorme.]


Conclusion: le tableau n'est pas aussi noir que vous le dépeignez en matière de location, le seul élément totalement non pris en compte correspondant au travail personnellement fourni par vos soins en qualité de contribuable auteur des travaux, ce qui ne me semble pas choquant au demeurant.


II) LES DEPENSES DE RECONSTRUCTION A TRAVERS LE PRISME DE LA VENTE DE LA "BARAQUE"


A l'examen, les travaux de reconstruction sont susceptibles d'etre pris en compte dans le cadre de la doctrine administrative (A), ce que je détaillerai enfin dans le cadre de la question des modalités de calcul des plus/moins values immobilières.(B)


A) Intégration directe dans le cadre du dispositif "profits occasionnels"


Aux termes de la "doctrine administrative" (sorte de position de principe émise par l'administration fiscale en marge des textes de loi) , il existe un dispositif prévu par l'administration fiscale qui instaure un régime dit des "profits occasionnels" qui permet, cette fois-ci, de majorer le prix d'acquisition, à concurrence d'une fraction plus ou moins substantielle des dépenses de "construction". 


En effet, en vertu de l'instruction n° 8 M-1-05 du 04.08.2005, l'administration fiscale prévoit au point n° 29 pour aller à l'essentiel, situé dans un section consacrée à la définition du prix d'acquisition", qu'en présence d'une "opération de CONSTRUCTION réalisée à titre occasionnel", le prix d'acquisition s'entend notamment du cout des travaux de construction. Sont ici visés les cout suivants en présence de travaux non réalisés par une entreprise:
      ° "prix d'achat des matériaux pour la construction";
      ° "le cas échéant, du coût de la main d'œuvre employée (salaires versés aux ouvriers et charges sociales y afférentes)"


Reste à savoir si le contribuable réalisant une opération de RECONSTRUCTION pourra bénéficier de ce régime de faveur expressément prévu pour les opérations de "CONSTRUCTION", lesquelles se distinguent des premières (définies au début du post) par le fait que les travaux de construction emportent création d'un ou plusieurs local. Malgré cette différence de nature, il n'est pas exclu que l'adminsitration consente une assimilation entre construction et reconstruction.


En l'état du bénéfice de ce dispositif, le prix de revient (prix d'acquisition) voit sa consistance augmentée ce qui tire mécaniquement le montant de la plus value brute vers le bas.


B) Le mode de calcul de la plus/moins-value taxable


1) Le régime de plus-value applicable à l'entrepreneur individuel


L'entrepreneur individuel qui vend un immeuble bati peut objectivement se voir appliqué le régime de plus/moins-value professionel ou le régime de plus/moins-value paticuliers, selon le sens de la décision d'inscription au bilan.


En l'absence d'inscription de la "baraque" au bilan de l'entreprise, la vente ne constitue qu'un acte de gestion du patrimoine privé de l'entrepreneur auquel est donc applicable le régime des plus/moins-values des particuliers.


Ce régime prévoit depuis peu un impot de 19% (crise oblige, fini le temps des 16%!!!!!!!!!!), sans compter les prélèvements sociaux sur les revenus du capital pour 12,3% désormais, soit une taxation globale de 31,3%.


2) le mode de calcul de la plus/moins value taxable


Il existe, à cet égard plusieurs façon de faire, la plus pratique étant, à mes yeux, celle qui consiste à partir de la "plus value brute" (PVB) à la "plus value nette de frais et dépense" (PVNFD) à la "plus value taxable" (PVT), laquelle permettra de calculer la taxation applicable.


- PVB: prix de vente - prix d'acquisition (majoré du cout des matériaux de construction en cas d'éligibilité au régime des profits occasionnels!)
   + exemple d'Hhorme: 200 000 - 45 000 = 155 000 euros;
   + exemple d'Hhorme avec regime profits occasionnels: 200 000 - (45 000 + 80 000) = 75 000


- PVNFD: PVB - frais et dépenses de travaux réalisés par une entreprise, étant entendu que les frais peuvent etre compris pour leur montant réel (avec obligation de justification sur demande de l'administration fiscale) ou selon la logique du forfait à partir de la 5ème année de détention de la "baraque" et ce à hauteur de 15% du prix d'acquisition
   + exemple d'Hhorme en cas de vente six années complètes après l'achat initial: 155 000 - 5 000 - (155 000 x15%) = 155 000 - 5 000 - 23 250 = 126 750 euros;


- PVT: PVNFD - abattement variable (de 10%/an de la 6ème à la 15ème année de détention) - abattement fixe (de 1000 euros)
   + exemple d'Hhorme en cas de vente six années complètes après l'achat initial: 126 750 - [1x10%(126 750)] - 1000 = 126 750 - 12 675 - 1000 = 113 075 euros;
   + exemple d'Hhorme en cas de vente quatorze années complètes après l'achat initial: 126 750 - [9x10%(126 750)] - 1000 = 126 750 - 114 075 - 1000 = 11 675 euros;
   + exemple d'Hhorme en cas de vente quinze années complètes après l'achat initial: 126 750 - [10x10%(126 750)] - 1000 = 126 750 - 126 750 - 1000 = (1000) euros;


La plus/moins value dégagée est ensuite taxée à 31,3% soit 35 392 euros environ en cas de vente six ans après l'acquisition. On arrive meme à une légère moins-value en cas de vente après la quinzième année de détention!!!!!!


Conclusion: à l'étape de la vente également, le tableau n'est pas aussi noir que vous le dépeignez Hhorme, votre vision des choses ayant été gauchie par quelques oublis (abattements variable et fixe) et imprécisions (coefficient de travaux de 20% n'existe pas ici, diminution taux de l'inflation).


En un mot et pour finir sur cette question de la fiscalité des dépenses de "reconstruction", il y n'a pas là matière à "coup de gueule", contrairement à ce qui se passe en matière de majoration pour non adhésion à un centre ou une association agrée où la taxation, assise sur le néant/vide, à de veritables allures de "bras d'honneur"- passez moi l'expression - en direction des non adhérents (entrepreneurs individuels ET associés d'EURL et de SARL imposées à l'IR)

#11 Re : Gestion d'une laverie » Assemblée general ordinaire annuelle » 08-10-2011 13:31:46

hhorme a écrit :

(.....)dans le cas de l'entreprise individuelle on est pas obligé , ni de faire des assemblées (.....)


La notion d'assemblée n'a aucun sens pour le gérant par ailleurs associé unique d'EURL, lequel se trouve à cet égard presque dans la meme situation que l'entrepreneur individuel. Je dis presque parce que le gérant associé unique de SARL opéré non pas par réunion d'une quelconque assemblée comme le laissait entendre abdel91, que j'ai interpellé à ce sujet, mais par voie de décision unilatérale qu'il est censé répertorier dans un registre (en pratique un classeur dans le quel il glisse mois après mois ses décisions unilatérales).......

#12 Re : Gestion d'une laverie » Assemblée general ordinaire annuelle » 08-10-2011 13:10:13

ABDEL91 a écrit :

Tu peux choisir de ne pas faire d'assemblée ne faire d'assemblée en fin d'année.

Pouvez-vous m'expliquer comment une personne seule, en l'occurence un gérant associé unique de SARL, peut tenir une assemblée. En effet, j'ai du mal à saisir comment une personne seule peut tenir une assemblée, soit un oragne réunissant deux personnes au moins.

#13 Re : Gestion d'une laverie » Assemblée general ordinaire annuelle » 08-10-2011 13:04:27

st louis 78 a écrit :

Vous trouver celas normal que je doit payer cette prestation en plus tout les ans en sachant que je suis l'unique représentant ces chére payer ??
Et je crois que ces la première fois que je paye ce montant de " 358,80€ ttc   je n'ai aucun souvenir d'avoir payer mon assemblée

Bjr cher ami;


Je remonte votre post dans la mesure ou il y'a sur la question une avancée qui, me semble t-il, ne manquera pas de vous intéresser.


Avant toute chose et pour répondre à votre question, je trouve cela normal puisque je suis assez attaché à cette idée selon laquelle tout travail mérite salaire, en espérant toutefois que cette tarification comprend également la rédaction du rapport de gestion.


Enuite, comme je l'évoquai plus haut, il est depuis peu possible pour le gérant associé unique d'EURL de bénéficier, sous certaines conditions, d'une dispense quant à l'obligation d'établir un rapport de gestion (I), étant entendu que'existe depuis près d'une demi décennie maintenant une procédure d'approbation tacite des comptes annuels (II), mesures qui ne manqueront pas de faire baisser la douloureuse dont vous faisiez état dans votre post.


I) Dispense de l'obligation d'établir un rapport de gestion


L'article L232-1 IV du code de commerce complété par la loi du 19.10.2009 (moins d'une semaine après votre post!) prévoit expréssément que "Sont dispensés de l'obligation d'établir un rapport de gestion les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés par actions simplifiées dont l'associé unique, personne physique, assume personnellement la gérance ou la présidence, et qui ne dépassent pas à la clôture d'un exercice social deux des seuils fixés par décret en Conseil d'Etat"


Après de nombreux mois d'attente durant lesquels la possibilité ouverte n'était que théorique, le décret d'application de la loi du 19.10.2009 a été publié en date du 13.1.2011 rendant le dispositif mis en place effectif ou, autrement dit, utilisable par les intéressés.


Ce décret prévoit que "Pour l'application du IV de l'article L. 232-1 relatif à l'établissement du rapport de gestion, le total du bilan est fixé à 1 000 000 €, le montant hors taxe du chiffre d'affaires à 2 000 000 € et le nombre moyen de salariés permanents employés au cours de l'exercice à vingt. "


En tant que personne physique, associé unique et seul gérant de votre Eurl, laquelle emploi moins de 20 salariés en moyenne, vous etes susceptible de bénéficier du dispositif d'allègement décrit à condition de remplir en définitive une des deux conditions suivantes:


   + Total de bilan: 1 000 000 d'euros;
   + Chiffre d'affaires HT: 2 000 000 d'euros;


Sous réserve de vous situer sous l'un de ces deux seuils au moins, vous pouvez vous prévaloir de ce dispositif ce qui vous permettra de vous ménager, si vous vous chargiez personnellement de la rédaction du rapport de gestion, ou, le cas échéant, de bénéficier de négocier une réduction de la tarification pratiquée par votre comptable si celui-ci se chargeait aussi de la rédaction dudit rapport.


II) Procédure d'approbation tacite des comptes


L'article L223-31 in fine du code de commerce précise que "Lorsque l'associé unique est seul gérant de la société, le dépôt au registre du commerce et des sociétés, dans le même délai, de l'inventaire et des comptes annuels, dûment signés, vaut approbation des comptes sans que l'associé unique ait à porter au registre prévu à l'alinéa suivant le récépissé délivré par le greffe du tribunal de commerce."


En tant qu'associé unique et seul gérant de votre Eurl, vous pouvez opter pour la procédure d'approbation tacite de vos comptes annuels une fois ceux-ci arretés par votre expert comptable. Il vous suffira alors de déposer les pièces suivantes au greffe du Tribunal de commerce: inventaire, bilan, compte de résultat et annexe (+ décision d'affectation du résultat par prudence car il existe une petite contreverse sur la question). Ayez toutefois à l'esprit que l'exercice de cette option vous contraint à déposer, et donc à rendre disponible pour tout intéressé, votre INVENTAIRE, lequel donne des détails plus complets que le bilan sur la réalité de votre business tant au plan des éléments de l'actif que du passif!!!!!


En pratique, vous pouvez donc décharger votre expert-comptable de l'accomplissement des formalités relatives à l'assemblée générale annuelle en prenant l'un des parti suivant:


   + gérer vous meme l'approbation des comptes en vue de procéder à leur dépot:
        ° approbation des comptes expresse + dépot des comptes et de la décision d'affectation du résultat
        ° approbation tacite des comptes + dépot des comptes et de l'inventaire


   + gérer vous meme l'approbation de vos comptes sans procéder à leur dépot: solution qui vous expose, comme il a été justement dit par abdel91 à une amende de 1500 euros la première année et de 3000 en cas de récidive par hypothèse les années suivantes. Toutefois, la sanction n'est quasiment jamais appliquée et dans les faits de nombreuses sociétés ne déposent pas leur compte annuels (exemple channel par exemple)


Enfin une dernière chose, les présidents associés unique de SAS, peuvent bénéficier du dispositif de dispense de l'obligation d'établir un rapport de gestion mais nullement de la procédure d'approbation tacite de leurs comptes annuels à ce jour.....


A bons entendeurs!!!

#14 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » coup de gueule » 08-10-2011 11:49:56

GLF a écrit :

Mais ce n'est pas 25% de plus des revenus si vous n'êtes pas dans un centre de gestion.
Puisqu'on vous fait un abattement de 20% ensuite comme pour les salariés!!
100 x 25% = 125 - 20% = 100!!
Donc si vous n'êtes pas dans un centre de gestion vous êtes taxé sur 100% des revenus pas 25% de plus.

Bonjour;


Votre post me fait penser à une personne qui commentait les soubresauts boursiers actuels sur le mode 'l'action société générale a perdu 5% hier mais elle a éffacé ses pertes aujourd'hui avec une hausse de 5%", ce qui est totalement imbécile et qui montre qu'il faut vérifier ses dires avant de se lancer dans des affirmations.


soit une valeur de 100, amputée de 5%.
Il vient 100 - (100x5)/100 = 100 - 5 = 95


Soit la meme valeur actualisée a 95, appréciée de 5%
Il vient 95 + (95x5)/100= 95 + 4.75 = 99.75


Il existe bien un différentiel négatif ou perte latente équivalent à:
100 - 99.75 = 0.25


Votre théorie est séduisante à ceci près que les entrepreneurs individuels qui, à la différence des gérants mino ou majo de SARL pour leur rémunération, ne bénéficient pas de l'abattement des salariés. La majoration que subit l'entrepreneur individuel qui refuse d'adhérer à un CGA n'est pas compensée contrairement à ce que vous prétendez. Encore une fois, vérifier ses dires avant toute affirmation.


Hhorme a raison sur son constat meme si je ne partage les conclusions qu'il en retire.......

#15 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » Loi Gayssot : Aïe !!! » 08-10-2011 11:25:19

Ecolowash a écrit :

Nous n'avons pas eu de différend sur ce point, vous argumentant sur les aspects juridiques d'un contrat de cession (dura lex, sed lex), moi sur la réalité du terrain ("les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait").
Ca n'est pas le bon post pour en débattre, mais à votre disposition pour développer sur cette clause qui n'a de sens que si le vendeur vend sciemment une affaire pourrie à une truffe qui n'a pas su se renseigner.


lol. J'avais à l'époque de la discussion pensé vous avoir ralliée à ma cause en raison du silence que vous aviez alors conservé. J'avais donc manifestement mal interprété votre silence. Ceci étant dit, vous avez raison sur un point, ce n'est pas le bon post pour débattre de la question.....


Salutations.

#16 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » Loi Gayssot : Aïe !!! » 08-10-2011 11:18:42

Ecolowash a écrit :

Merci Saliss pour ce gros boulot. J'attends la relance par courrier (pour l'instant je n'ai eu qu'un contact téléphonique), et je suis pas à pas vos conseils.


Bonjour et de rien pour le coup de main en espérant que vous allez pouvoir vous tirer de se mauvais pas. Par ailleurs, profitez en pour prendre vos précautions dans le cadre de vos ventes futures de matériel.


En particulier, exiger un justificatif de paiement du transporteur avant la remise du matériel au transporteur choisi par ce dernier, mention expresse dans le bon d'enlèvement que vous ne pretez votre concours qu' "au nom et pour le compte de ....... " (l'acheteur) voir introduire une clause de réserve de propriété subordant le transfert de la propriété des choses vendues au complet paiement et du prix de vente et du cout du transport.


Il est meme utile, en cas de paiement par chèque, de faire une photocopie du chèque remis par l'acheteur pour avoir connaissance de son n° de compte bancaire et le moment venu faire pratiquer un acte d'exécution forcée par un huissier de justice mandaté soit par le transporteur (en lui communiquant l'info pour qu'il vous lache la grappe) soit par vous meme dans le cas ou vous auriez été amené à payer en vertu de la loi gayssot....

Salutations.

#17 Re : Gestion d'une laverie » RSI... besoin d'aide » 06-10-2011 23:42:42

lolodu66 a écrit :

Je confirme qu'une SARL peut etre au réel simplifié et demander une franchise de TVA à condition biensur d'etre sous le seuil des 32000€...(je suis dans ce cas sur ma Sté).mais il ne faut pas confondre avec la micro ou l'autoentrepreneur qui sont des entreprises individuelles alors que la SARL est une Personne morale.....Voir le dossier OBJECTIF ENTREPRISE sur le site du RSI , chaque statut y est detaillé fiscalement et socialement

Bonsoir;


Je pense que la précision était inutile dans la mesure ou vous l'aviez déjà indiqué et que je n'ai pas remis en cause vos déclarations. Pour faire court, le code général des impots prévoit en son article 50 un régime d'imposition du bénéfice nommé micro (bic/bnc) ouvert aux seuls ENTREPRENEURS INDIVIDUELS remplissant un certain nombre de conditions au rang desquelles figurent notemment
   + un plafond de chiffre d'affaires (32 600 euros pour les activités de laverie libre-service);
   + le bénéfice de la franchise en base;


Parallèlement, le code général des impots prévoit en son article 293B un régime d'imposition du chiffres d'affaires dérogatoire dénommé "Franchise en base de TVA" emporte pour ses bénéficiaires dispense d'obligation de déclaration et de paiement de la TVA et, d'autre part, privation du droit à déduction de la TVA sur les achats. Sont admissibles au bénéfice de ce régime non seulement les ENTREPRENEURS INDIVIDUELS mais aussi les personnes morales, imposées à l'IS ou à l'IR si et seulement si le bénéficiaire justifie du respect d'un plafond de chiffre d'affaires fixé à 32 600 euros pour l'année en cours.


A votre décharge la question du forumer était pour le moins ambigue!!!!

#18 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » Loi Gayssot : Aïe !!! » 06-10-2011 23:12:26

HYPOTHESE n° 2:


le point de départ de l'argumentation repose sur le laxisme observé par le transporteur quant au recouvrement de sa créance, l'objectif étant de le "salir" pour le rendre pour ainsi dire totalement ou partiellement indigne du bénéfice de la loi gayssot (L132-8). Cette défense peut etre utilisée, le cas échéant, devant les tribunaux où elle sera à priori de nature à réduire l'étendue d'une condamnation pécuniaire voir en cas de circonstance de fait favorable à écarter la condamnation (laxisme total du transporteur!)


Il sera meme possible d'insérer un petit layus sur le fait que le non respect du délai légal maximal de paiement constitue une infraction contraventionelle punie de 15 000 euros d'amende en vertu des dispositions de l'article L441-6 alinéa 14 du code de commerce, ce qui ne manquera pas de faire réfléchir le transporteur sur le mode 'je traine l'expéditeur au tribunal pour obtenir mes 650 euros au risque de me faire épingler et de raquer jusqu'à 15 000 euros d'amende, es-ce que ça vaut vraiment le coup....'


Transporteur
xxxxxxxxxxx
yyyyyyyyyyy

                                                                                                                                                                                          Angers le ....2011


Objet:action directe du voiturier/transporteur impayé


Cher Mr, Mme;


Suite à notre conversation téléphonique en date du ...2011, je prends bonne note des difficultés que vous rencontrez quant au recouvrement de la créance que vous détenez à l'encontre de .......... (client indélicat), en vertu de l'exécution d'un contrat de transport de marchandises ainsi que de votre demande de paiement fondée sur les dispositions issues de la "loi Gayssot" du 6.2.1998, codifiées à l'article L132-8 du code de commerce.


Si aux termes de l'article L132-8 du code de commerce "La lettre de voiture forme un contrat entre l'expéditeur, le voiturier et le destinataire ou entre l'expéditeur, le destinataire, le commissionnaire et le voiturier. Le voiturier a ainsi une action directe en paiement de ses prestations à l'encontre de l'expéditeur et du destinataire, lesquels sont garants du paiement du prix du transport.", ce texte ne dédouane en aucun cas le transporteur du nécessaire respect des dispositions de l'article L441-6 I du code de commerce pris en son 7ème alinéa, lequel stipule que "(....)pour le transport routier de marchandises (.....) les délais de paiement convenus ne peuvent en aucun cas dépasser trente jours à compter de la date d'émission de la facture."


En l'espèce, notre société a fourni un lot de marchandises à .......... (client indélicat) en vertu d'un contrat de vente conclu en date du ........, ladite vente ayant été stipulée aux conditions "départ", .......... (client indélicat) s'engageant à faire son affaire du transport des marchandises objet de la vente. (pièce n°1:facture)


C'est ainsi que ............. (client indélicat) a pu conclure un contrat de transport avec votre entreprise, laquelle a émis une facture, toujours impayée à ce jour, mais faisant état d'un délai de paiement de ....... jours. Par suite, les démarches accomplies en vue du recouvrement de votre créance se résument à X courriers en Y mois, votre première lettre de relance ne datant que du ........2011 , soit Z jours après l'expiration du délai de 30 jours suivant l'émission de votre facture. (Pièce n°2:courriers de relance)


[OU alors: C'est ainsi que ............. a pu conclure un contrat de transport avec votre entreprise, laquelle a émis une facture, toujours impayée à ce jour, mais faisant état d'un délai de paiement de ....... jours. Par suite, vous ne justifiez d'aucune démarche accomplie en vue du recouvrement de votre créance malgré la demande expresse émise par nos soins.  (Pièce n°2:courrier/mail portant demande de fourniture de pièce justificative)]


Il apparait donc clairement que vous avez fait l'économie de l'observation des dispositions de l'article L441-6 I, alinéa 7 du code de commerce, contribuant ainsi à la survenance du préjudice pécunier allégué. Par voie de conséquence, vous ne sauriez vous prévaloir efficacement de votre propre turpitude pour transposer le contrecoup de vos carences sur notre société, fut-ce sur le fondement de l'article L132-8 du code de commerce, lequel ne saurait déployer son plein effet dans la présente espèce.


Nous avons donc le regret de ne pouvoir donner suite à votre demande de paiement et, dans l'espoir d'un prochain règlement de ........ entre vos mains,  vous souhaitons bonne réception de la présente.


Salutations.


                                                                                                                                                                                          Mlle la gérante.


Pièces jointes:

   + pièce n° 1:facture n° xxxxxxxxxxxx (apport de la pièce:en tant que fournisseur vous n'avez pas facturé le port au client);
   + pièce n° 2: contrat de vente du matériel (apport de la pièce:engagement de l'acheteur à faire son affaire de la livraison)


Ps: il me semble que nous avions eu un différent dans le post sur les clauses de non concurrence, voyez que je ne vous en aie pas tenu rigueur......

#19 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » Loi Gayssot : Aïe !!! » 06-10-2011 22:33:49

HYPOTHESE n° 1:


Il est ici question de jouer sur la sémantique en opérant une distinction non prévue par la loi, le tout en vue de semer trouble chez le transporteur si il n'est pas assisté par un conseil, étant entendu que devant un tribunal l'argumentation sera à coup sur rejettée notamment en raison du caractère d'ordre public de l'article L132-8 du code de commerce.
Par ailleurs, l'envoi d'un tel courrier s'inscrit très bien dans une stratégie tendant à jouer la montre puisque le transporteur pourra etre amené après lecture à tempérer ses hardeurs et, en particulier, à relancer le destinataire. Avec un peu de chance, il ne reviendra vers vous qu'après l'expiration du délai d'un an à compter de la livraison.


Transporteur
xxxxxxxxxxx
yyyyyyyyyyy
                                                                                                                                                                                          Angers le ....2011


Objet:action directe du voiturier/transporteur impayé


Cher Mr, Mme;


Suite à notre conversation téléphonique en date du ...2011, je prends bonne note des difficultés que vous rencontrez quant au recouvrement de la créance que vous détenez à l'encontre de .......... (client indélicat), en vertu de l'exécution d'un contrat de transport de marchandises ainsi que de votre demande de paiement fondée sur les dispositions issues de la "loi Gayssot" du 6.2.1998, codifiées à l'article L132-8 du code de commerce.


Si aux termes de l'article L132-8 du code de commerce "La lettre de voiture forme un contrat entre l'expéditeur, le voiturier et le destinataire ou entre l'expéditeur, le destinataire, le commissionnaire et le voiturier. Le voiturier a ainsi une action directe en paiement de ses prestations à l'encontre de l'expéditeur et du destinataire, lesquels sont garants du paiement du prix du transport.", la garantie de paiement octroyée n'imcombe qu'à l'expéditeur réel à l'exclusion de l'expéditeur fictif.


En l'espèce, notre société a fourni un lot de marchandises à .......... (client indélicat) en vertu d'un contrat de vente conclu en date du ........, ladite vente ayant été stipulée aux conditions "départ", ..........  (client indélicat) s'engageant à faire son affaire du transport des marchandises objet de la vente. (pièce n°1:facture)


C'est ainsi que ............. (client indélicat) a pu conclure en son propre nom et pour son propre compte un contrat de transport avec votre entreprise, laquelle a émis une facture, toujours impayée à ce jour.


Le caractère impayé de la créance litigieuse ne saurait occulter qu'en l'espèce et en raison des modalités particulières de la vente, stipulée aux conditions "départ", ............. (client indélicat) a à la fois la qualité de "destinataire" et celle d' "expéditeur". (pièce n°2: contrat de vente des marchandises)


A cet égard, notre société ne saurait etre tenue pour "expéditeur" au sens de l'article L132-8 du code de commerce en vertu de l'unique mention de sa raison sociale sur la lettre de voiture, mention portée par ........................ (client indélicat), agissant en son propre nom et pour son propre compte dans le cadre de la formalisation de votre accord contractuel. Vous saviez donc et, le cas échéant, vous ne pouviez ignorer que l'expéditeur formellement mentionné n'était pas l'expéditeur réel des marchandises transportées dans la mesure où à aucun moment notre société n'a pris part ni à la formation ni à l'exécution du contrat de transport inéxécuté par ...................... (client indélicat).


Par voie de conséquence notre société,  insusceptible d'etre raisonnablement qualifiée d' "expéditeur" pas plus que de "destinataire",  ne saurait etre actionnée en paiement sur le fondement des dispositions de l'article L132-8 du code de commerce, inopérant dans la présente espèce.


Nous avons donc le regret de ne pouvoir donner suite à votre demande de paiement et, dans l'espoir d'un prochain règlement de ........ (client indélicat) entre vos mains,  vous souhaitons bonne réception de la présente.


Salutations.


                                                                                                                                                                                          Mlle la gérante.


Pièces jointes:

   + pièce n° 1:facture n° xxxxxxxxxxxx (apport de la pièce:en tant que fournisseur vous n'avez pas facturé le port au client);
   + pièce n° 2: contrat de vente du matériel (apport de la pièce:engagement de l'acheteur à faire son affaire de la livraison)

#20 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » Loi Gayssot : Aïe !!! » 06-10-2011 22:32:25

Ecolowash a écrit :

Bonjour à tous,
au mois de mai, j'ai vendu des machines et l'acheteur s'est chargé du transport.
Je viens de recevoir un coup de fil du transporteur, qui, n'ayant pu se faire payer par mon client, invoque la loi Gayssot pour me réclamer la note en tant qu'expéditeur !!!
Y'en a presque pour aussi cher que ce que j'ai touché des machines !!!
L'un d'entre vous a-t-il déjà vécu cette expérience, et comment s'en est-il sorti ?


Bonsoir "ecolowash" et merci pour cette question qui sort des sentiers battus.


Avant toute chose, partez du principe que "le débiteur est plus fort que le créancier" ("La Maison Nucingen", Honoré de Balzac)


Ensuite, vous devriez commencer par demander copie du contrat de transport ("lettre de voiture") conclu entre votre client indélicat et le transporteur, de la facture, du bon de livraison et des démarches accomplies par le transporteur en vue du recouvrement.


Une fois ces pièces en mains, il s'agira de faire votre enquete en quelque sorte, étant entendu que ladite enquete ne doit pas vous pomper trop de temps en considération du caractère modeste du montant en jeu (650 euros).


   + lettre de voiture: vérifier le prix stipulé par les parties via examen de la lettre de voiture.

   + facture: la lecture de la facture vous permettra de vérifier que le transporteur a été diligent dans sa politique commerciale, en particulier si il a respecté la législation afférente aux délais de paiement, à savoir pas plus de 30 jours à compter de la date d'émission de la facture.

   + bon de livraison: l'examen du bon de livraison vous permettra de déterminer les éventuels hic survenus lors de la livraison, le destinataire refusant peut etre d'honorer le paiement en raison de la mauvaise exécution du contrat de transport par le transporteur (bris du matériel vendu par exemple) + la date de la livraison fait courrir le délai de prescription d'un an qui s'impose au transporteur pour etre recevable à exercer son recours contre expéditeur et destinataire;

   + démarches recouvrement: vérifier le serieux du transporteur dans ses relances clients (n'at-il pas réclamer paiement trop tardivement? n'a t-il pass assez relancé le client?)


Si le prix est conforme, que le bon de livraison ne comporte aucune réserve du destinataire (votre client), que le délai de 30 jours a été respecté et d'autre par que le transporteur justifie d'une certaine diligence dans ses démarches de recouvrement alors il faudra vraisembleblement régler la note, le moment venu.


En pratique, il y a de fortes chances que le transporteur se soit montré laxiste dans ses relances, soit parce qu'il est resté taisant dans les semaines ayant suivi l'expiration du délai de 30 jours (exemple: facture du 01.05.2011, livraison le 03.05.2011 et première lettre de relance le 01.07.2011!) soit qu'il se soit contenté de relances téléphoniques, dont il ne peut par hypothèse justifier......


Ceci étant posé, je vous donne deux modèles de courrier de réponse sur la base de deux scenarii; le tout à expédier en LRAR pour faire peur.....

Ps: pardon pour les éventuelles fautes d'orthographes mais je suis claqué + pour ne pas creuser d'autres pistes mais j'ai fait du mieux que j'ai pu avec les 30 minutes que j'avais devant moi ce soir.......

#21 Re : Gestion d'une laverie » RSI... besoin d'aide » 05-10-2011 22:32:28

le setois a écrit :

Je reprends la question de Roberto 70 qui n'as pas trouvé de réponse,
Une SARL peut elle bénéficier du régime fiscal de micro-entreprise ( c'est à dire ne pas payer, ni récupérer la TVA ) ?


Une SARL ne peut bénéficier du régime micro nonobstant la faiblesse de son chiffre d'affaires, étant entendu que le gérant peut assouplir ses modalités d'imposition en passant au "réel simplifié" si, par extraordinaire, elle avait opté pour le réel normal


le setois a écrit :

Bon j ai eu l'info par un collègue de boulot (je pense fiable) il me dit que OUI à condition de ne pas dépasser 32100 euros de chiffres d'affaires dans l'année .


La personne en question s'est manifestement trompée.......

#22 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » Statut affaire personnelle » 05-10-2011 22:18:57

lolodu66 a écrit :

(......) Le bilan reflete la santé financiere (voulu ou pas) par le gerant à 1 moment donné, et il est possible d'avoir un bilan négatif sans forcement etre en mauvaise situation ( investissement important, decalage de tresorerie  etc...)


Encore une fois , UN BILAN NE PEUT FONDAMENTALEMENT PAS ETRE NEGATIF!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!.
En effet, un bilan représente le couple ressources/emploi en répondant aux questions suivantes: de quelles ressources untel dispose + comment en a t-il fait usage


Ne pas confondre l'ACTIF NET et le BILAN, sans quoi vos partenaires risques de vous prendre pour de rigolos!!!


lolodu66 a écrit :

(......)Le choix d'un statut qq il soit depend de beaucoup de critères autres que l envie de faire connaitre aux tiers sa  situation comptable.


Si vous avez raison dans la pureté des principes, il n'en demeure pas moins qu'un certain nombre d'entrepreneur (fortunés) sont sensibles à la question de la confidentialité de leur fortune. Pour prendre un exemple célèbre Bernard TAPIE avait, du temps de sa superbe, opté pour la SNC notemment en raison de la discrétion qu'elle emporte.

#23 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » Statut affaire personnelle » 05-10-2011 21:55:48

st louis 78 a écrit :

(......) ci je veux  travailler avec un partenaire qui est un forme individuelle je ne peut pas voir si il est solvable et voir si il y à eux déjà des problème administratif .  Donc c'est à mes risque et péril et pas sur qu'il me paye à la fin du moi car je n'est AUCUN renseignement sur lui .

Je ne comprends pas en quoi la lecture du bilan, compte de résultat et annexe d'un entrepreneur individuel est de nature à vous éclairer sur sa solvabilité en considération d'un futur partenariat commercial:


   + les documents de synthèses ne sont qu'une photographie prise à un instant T, par exemple le 31.12 de l'année N: les renseignements qui s'y trouvent vont en perdant de leur fraicheur de jour en jour en ce sens que l'information y reportée se trouvera bien souvent  frappée d'obsolescence au moment ou vous envisagez le partenariat......;


   + à supposer que par mesure de prudence vous n'engagiez des pourparlers qu'avec des intervenants justifiant de documents de synthèse datant tout au plus d'une, deux semaines ou d'un moins ces documents ne vous renseigneraient en rien sur la solvabilité de votre interlocuteur dans la mesure ou ce n'est pas du tout leur objet. A supposer qu'y apparaisse une mention faisant état de l'ouverture d'une procédure de "sauvegarde", de "redressement judiciaire" voir de "liquidation judiciaire", je vous rappelle que cesdites procédures peuvent s'ouvrir alors meme que l'entrepreneur individuel ne serait pas insolvable;


Désolé que ça tombe encore sur vous St Louis 78 mais en meme temps.......

#24 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » Statut affaire personnelle » 05-10-2011 21:34:12

st louis 78 a écrit :

Donc ce qui ont leurs laveries en affaires personnelle ne sont pas obliger de déposer leur compte  ?? (.....)Je trouve que ce n'est pas normal part rapport à ce qui dépose leur compte car les autres peuvent consulter son entreprise      Personnel ou pas et hop tout le monde dans le méme sac wink   Normal wink

Hello tout le monde;


Je remonte ce post qui sort un peu de l'ordinaire et qui par conséquent a naturellement attiré mon attention.


Ainsi qu'il a été dit les entrepreneurs individuels (en nom propre) ne sont pas tenus de PUBLIER un certain nombre d'actes relatifs à leur affaires, parmi lesquels leurs comptes annuels. Il en résulte naturellement qu'ils n'ont pas à déposer les actes en question au greffe du tribunal de commerce.


On ne peut raisonnablement qu'approuver ce dispositif, lequel se justifie par une règle de principe fondamentale qui se trouve etre le respect du à la vie privée qui s'étend au patrimoine ainsi qu' aux éléments du patrimoine de tout un chacun, commerçant/entrepreneur ou non et qui supplante l'intéret des tiers (partenaires, concurrents) de ce dernier. Il en va d'ailleurs de meme en principe pour les Sociétés en Nom Collectif.


st louis 78 a écrit :

(.....)Ça veut dire au niveau de là tresorerie c'est là total car y a pas d'obligation de déposer :lol (....)


Avec toute le respect que je vous dois cette remarque n'a absolument aucun sens puisque l'entrepreneur individuel/commerçant/exploitant en nom propre ne forme qu'une seule et meme personne avec l'entreprise dont il est propriétaire. Or, le propriétaire d'une chose ne peut se voler lui-meme. A force de vouloir mettre tout le monde dans le meme sac par souci d'égalitarisme exarcerbé on en arrive à des non sens cher ami.


Laissez-donc ces chers exploitants en nom propre cultiver le secret de leur fortune (ou de leur infortune d'ailleurs!) et continuer à jouir des bienfaits y associés comme piocher dans la caisse de la société pour se payer des vacances aux seychelles sans craindre les rigueurs de l'abus de bien sociaux car après tout il n'exercent pas en société........


Du reste la comptabilité au sens d'imagerie fidèle et sincère de la situation de l'entreprise est en grande partie une vue de l'esprit. A dire vrai on se rapproche de quelque chose de fiable uniquement en présence d'un commissaire aux comptes.......


Ps: merci pour ce sujet original!!!

#25 Re : Discussions générales sur l 'exploitation d' une laverie. » coup de gueule » 24-09-2011 14:39:31

hhorme a écrit :

(....) pense tu que les statut de micro ou d'autoentrepreneur qui ne sont pas assujétis a la TVA ne peuvent pas être considérés comme de la concurrence déloyale ? car certains payent la TVA et d'autres non ! pas logique! ou même une autorisation de travail au noir intermédiaire déguisé

Bonjour Hhorme;


La question est intéressante mais la réponse est quant à elle fuyante puisque le concept de "concurrence déloyale" dépend de l'application qu'en font les tribunaux. Plutot que d'expliciter le concept ce qui n'interessera personne ici je vais remonter aux principes pour mieux répondre à la question.


Le concept de "concurrence déloyale" correspond à un concept utilisé par les tribunaux pour assurer une répression des actes ou comportements qui viendraient blesser une concurrence considérée comme admissible au regard d'une certaine "ethique des affaires". Immédiatement, chacun comprend, ne serait-ce qu'intuitivement, que le concept en lui même ne peut servir à mettre en echec le dispositif légal de non assujétissement de l'auto-entrepreneur à la TVA.
   + à la limite seule l'acte de facturation émis par l'auto-entrepreneur et comprennant la mention "Tva non applicable article 293 B du CGI" pourrait théoriquement etre querellée devant les tribunaux;


A la vérité, le concept de "concurrence déloyale" n'est qu'un outil destiné à protéger le principe fondamentale de la "liberté du commerce et de l'industrie" par le biais d'une nécessaires conciliation de la liberté d'entreprendre des uns avec celle des autres. Parallèlement, le dispositif de l'auto-entrepreneur poursuit une fin similaire, à savoir assurer une plus grande éffectivité de la liberté d'entreprendre.


Ainsi donc l'intention - bonne ou mauvaise - des promoteurs de la loi était de dynamiser la croissance notamment en prenant des libertés eu égard au concept de "concurrence pure et parfaite". Le régime de l'auto-entrepreneur ne constitue un dispositif portant atteinte au concept de concurrence loyale, tout au plus constitue t-il un ilôt ingalitaire au sein de la collectivité des autres régimes d'entreprise.......


Enfin et sur un plan plus pratique, l'arrivée d'un opérateur bénéficiant du régime de l'auto-entreprise revet au plan particulier cette fois de funestes conséquences (pertes de parts de marchés, baisse du chiffre d'affaire...)

A bon entendeur.

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